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Projet Action

Depuis plusieurs années l’ARPEC soutient l’association Projet Action à Madagascar de plusieurs aspects : financiers et personnels. Plusieurs membres de l’ARPEC sont devenus des parrains et marraines et ont participé à des missions sur place.




Pour comprendre cet engagement, voici une courte présentation de cette association :


Beaucoup de coeur dans cette association à taille humaine...

L'Association fut créée au sein d'une entreprise en décembre 1996, sous l'impulsion de Philippe Meyer qui en est le président actuel. Mais très vite les adhérents et les parrains ont dépassé le cercle des salariés pour s'étendre aux amis et au grand public par la pertinence des projets et la coopération active des populations (bouche à oreille, reportage presse, reconnaissance de fondations...)

Projet Action, pour faire quoi à Madagascar ?

Il y a tant à faire là-bas : pour l’accès à une eau saine, aux soins médicaux, à l’école, pour dépasser l’économie de subsistance, pour se déplacer, pour avoir la possibilité de lire, de pratiquer des loisirs...

Mais, nous croyons tous que la misère et la pauvreté ne sont pas une fatalité.

Projet Action a donc choisi d’accompagner les villageois dans leur développement humain afin que chacun trouve les moyens de prendre en main son destin.




Dans le Sud-Ouest de la Grande Île, au nord de Tuléar, Projet Action accompagne le développement humain et solidaire dans sept communes : Milenake, Tsianisiha, Marofoty, Tsifota, Ankililoake, Analamisampy situées en brousse et Manombo qui s’étend le long de l’océan. Cela représente 100 villages et plus de 150 000 habitants.


Les besoins émis par les villageois sont à l’origine des projets qui seront réalisés dans le respect des cultures malgaches, avec le financement de Projet Action.






Notre démarche et nos choix :

Aucune distribution d'argent, vêtements, médicaments, nourriture ou fournitures scolaires. Nous mettons en place des réalisations et des actions qui génèrent un vrai développement : des partenariats solides respectant les lois, coutumes et croyances locales, pas d'assistanat !



À titre d’exemple, voici l’extrait d’un rapport de mission.


Samedi 18 Octobre 2014; il pleut.


Nous sommes de retour à Tuléar vers 11h pour la réunion d’accueil de cette nouvelle mission 2014. Nous retrouvons Philippe, André et Alijaona, chez Alain. Il pleut toujours et il pleuvra toute la journée. Nous devons donc changer notre programme car les courses à Tulear sont impossibles. Il y a 50 centimètres d’eau dans les rues de la ville !!! C’est Alijaona qui se chargera d’acheter les pointes à béton qui serviront à installer, au CFP, l’exposition de photographies de l’ARPEC Lumières malgaches que nous avons transportée depuis la Réunion. Il va également acheter 3 grands paniers pour stocker les instruments de musique que nous allons fabriquer avec les maîtresses et les enfants de l’école maternelle d’Ankaraobato.


Pendant la nuit, il pleut encore… Mais le matin ça se calme quand nous allons à l’aéroport chercher Michèle, la 4ème marraine qui arrive de la Réunion. L’équipe est au complet et prête pour cette nouvelle mission.


Je suis impatiente de voir les nouvelles réalisations de Projet Action depuis mon dernier voyage en 2010. La gendarmerie, les salles culturelles, le nouveau lycée professionnel et aussi la maternelle d’Ankaraobato où nous allons travailler pendant 2 jours avec les maîtresses et les enfants…


La piste pour aller à Mangily, où nous logeons, puis à Milenake n’est jamais très facile mais là, elle est transformée par endroit en lacs boueux qui peuvent avoir un mètre de profondeur. Coco, notre chauffeur, très expérimenté, pause le pantalon et s’engage à pied dans les grandes flaques pour tâter la dureté du sol et voir où il peut aventurer son 4x4. Il va mettre toute sa prudence et son talent pour nous conduire à bon port. Il négocie au mieux les énormes flaques glissantes où l’on menace à chaque instant de rester embourbé !!!


Il nous faudra deux heures et demie de notre hôtel « Sur la plage, chez Cécile », à Mangily, pour rejoindre Ankaraobato. La RN9 n’a plus rien d’une route et l’on croise plusieurs camions déjà enlisés… jusqu’à quand? Il semble bien difficile de les sortir de là !!! Nous arrivons à l’école maternelle où les 97 enfants nous attendent avec la Directrice et les 3 maîtresses. Ils sont beaux, couronnés pour cette journée de fête et curieux de nous voir. Les parents sont venus nombreux. Ils sont fiers d’accompagner leurs enfants à l’école et de montrer qu’ils les soutiennent dans leurs premiers apprentissages.


Les 2 matinées de formation vont passer très vite. Tout le monde participe et c’est un vrai moment de partage avec les enseignantes qui découvrent au cours des différents ateliers comment fabriquer des instruments de musique et des jeux de motricité, avec les objets de récupération : pots de yaourts, bouteilles en plastique, bouchons, capsules, barquettes et élastiques, rouleaux de cartons, graines et boîtes de conserve… Le jeu de quilles (bouteilles en plastique) et les échasses « chaussures en aiguille » (en boîtes de conserve) ont un réel succès. Les enfants et les enseignantes participent aux jeux avec enthousiasme… Philippe n’est pas en reste !!!


On chante, on danse et l’émotion est au rendez- vous au moment de se séparer. On fait des photos. On promet de se revoir et de poursuivre cette formation pour le plus grand profit des enfants et… pour notre plaisir à tous.


… Alors à une prochaine mission de Projet Action et à la joie de retrouver prochainement nos amis malgaches.


Annie Verliat




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